L’ECBU est indiqué devant toute suspicion clinique d’une infection urinaire.
L’infection urinaire IU correspond à l’agression d’un tissu de l’arbre urinaire par un ou plusieurs micro-organismes, générant une réponse inflammatoire et des symptômes cliniques.
En absence de signes cliniques, le terme « Colonisation urinaire » est utilisé, correspond à la présence d’un ou plusieurs micro-organismes dans les urines sans manifestations cliniques, avec ou sans leucocyturie associée, elle ne nécessite pas de traitement en dehors de situation particulière (grossesse avec bactériurie > 105 UFC/mL, bilan pré op pour geste urologique).
3 types d’IU en fonction des facteurs de risque de complication
IU simple : sans facteur de risque de complication, mais avec des signes cliniques : pollakiurie, brûlures mictionnelles, hématurie, dysurie, et parfois d’une douleur pelvienne. La fièvre et la douleur lombaire sont absentes.
IU à risque de complication : au moins un facteur de risque : IRC sévère, immunodépression, anomalie de l’arbre urinaire (lithiase, tumeur, mal formation, p ex ), sexe masculin, grossesse, sujet âgé (âge > 65 ans si fragiles ou > 74 ans ). Le diabète, même insulino-dépendant, ne fait plus partie des facteurs de risque de complication.
IU récidivantes : plus de 4 épisodes IU par an.
Les infections urinaires graves, ce sont les pyélonéphrites aigues PNA et les IU masculines associées à un sepsis grave, un choc septique, geste urologique (hors sondage simple)
Conditions pré analytiques :
De préférence, recueillir les premières urines du matin au réveil ou s’abstenir d’uriner au moins pendant 3 heures.
Il est préférable de recueillir les urines avant toute prise d’antibiotique ou au moins 48h après la fin du traitement, sauf en cas de signes cliniques aigus, ou sur prescription de votre médecin.
– Se laver les mains soigneusement à l’eau et au savon. Faire une toilette intime soigneuse avec la lingette antiseptique ou une compresse imbibée d’antiseptique (type Dakin). Pour les femmes : mettre un tampon périodique en cas de recueil pendant les règles.
– Eliminer le 1er jet dans les toilettes et recueillir le 2e jet dans le flacon stérile fourni par le laboratoire sans toucher la peau. Si possible, remplir au moins la moitié du flacon.
– Bien refermer le flacon. L’identifier avec votre nom, prénom et date de naissance si cela n’a pas été fait par le laboratoire, et le rapporter au laboratoire le plus rapidement possible (maximum 2h). Si les urines ne peuvent être rapportées immédiatement, elles peuvent être conservées maximum 12h au réfrigérateur.
Délai de rendu des résultats :
Maximum 3 jours
Tarif :
800 DZD TTC
L’Examen Cytobactériologique du cul de sac vaginal, appelé encore « prélèvement vaginal », permet le diagnostic des infections génitales chez la femme ainsi que des déséquilibres de la flore (vaginose).
Mycoses génitales et vaginoses bactériennes : les plus fréquentes : La mycose génitale et la vaginose bactérienne sont généralement causées par un déséquilibre de la flore vaginale, cet ensemble de « bonnes » bactéries qui protègent naturellement le vagin. Dans certaines situations (prise d’antibiotiques, prise d’hormones ou de contraception grossesse…), il arrive que des micro-organismes prolifèrent anormalement dans la flore vaginale et que son équilibre soit perturbé. Les microbes peuvent alors en profiter pour se frayer un passage et provoquer des infections.
Vaginose bactérienne : C’est déséquilibre de l’écosystème vaginal (dysbiose) qui touche 15 à 20 % des femmes. Chez elles, les Lactobacillus (essentiellement L. crispatus et L. jensenii) sont remplacés par d’autres bactéries, parfois commensales (Gardnerella vaginalis, Atopobium vaginae, BVAB (Bacterial Vaginosis Associated Bacteria), Megasphaera, …). Le plus souvent bénigne, asymptomatique dans environ 50 % des cas, la vaginose peut s’avérer plus grave, notamment chez la femme enceinte : risque de rupture prématurée des membranes, de prématurité, d’hypotrophie ou encore de chorio-amniotite. Par ailleurs, on a pu constater une corrélation de la vaginose avec les infections à HPV, avec les cystites récidivantes ou encore avec une diminution du taux de réussite des tentatives d’AMP.
La mycose génitale : ans le cas de la mycose (aussi appelée « candidose » ou « vaginite à levure »), c’est un champignon microscopique qui prolifère anormalement dans la flore vaginale.
Cette infection se manifeste le plus souvent par une inflammation de la vulve et du vagin, qui démangent et brûlent un peu, et des pertes blanchâtres, qui peuvent prendre un aspect de lait caillé.
Les infections sexuellement transmissibles (IST) : Une série d’autres infections sont provoquées par des bactéries ou virus qui se transmettent à la faveur de relations sexuelles non protégées. Ces infections sont généralement très contagieuses. Le (ou les) partenaire(s) doivent dès lors également suivre un traitement. Certaines d’entre elles, comme les infections à chalamydia, ne présentent pas toujours de symptôme. N’hésitez pas à demander un test à votre médecin lors d’une consultation de routine. Non prises en charge, les IST peuvent s’étendre à l’urètre (chez l’homme comme chez la femme) ainsi qu’à l’utérus et aux trompes (chez la femme). Ces infections du col l’utérus et des trompes sont moins fréquentes que les infections vulvo-vaginales mais elles sont potentiellement plus graves.
Conditions pré analytiques : Recueil de sécrétion vaginale au laboratoire ou par auto-prélèvement
Le jour de prélèvement : ne pas effectuer de toilette locale. Faire le prélèvement avant toute prise d’antibiotique ou antifongique ou au moins 48h après la fin du traitement (sauf en cas de signes cliniques aigus, ou sur prescription de votre médecin)
Ouvrir le haut de sachet contenant l’écouvillon (tube SWAB fourni par le laboratoire). Si le coton est touché ou si l’écouvillon est tombé, demandez un nouveau kit de prélèvement.
Enlevez l’écouvillon de l’emballage et tenez-le comme dans la fig. 1 en plaçant le pouce et l’index au milieu de la tige.
Ecartez les grandes lèvres et introduisez doucement l’écouvillon dans le vagin sur une distance d’environ 3 cm fig. 2. Tournez doucement l’écouvillon pendant 10 à 30 secondes en s’assurant qu’il touche bien les parois vaginales et que l’humidité soit bien absorbée par l’écouvillon.
Retirez l’écouvillon sans toucher la peau. Tout en tenant l’écouvillon par la tige, enlever le bouchon du tube (attention à ne pas renverser son contenu).
Mettez l’écouvillon dans le tube. Cassez la tige en la pressant contre le bord de tube fig.3.
Revissez fermement le bouchon sur le tube. Identifiez le tube avec votre nom, prénom et date de naissance si cela n’a pas été fait par le laboratoire.
Conservez le tube à température ambiante. Rapportez-le au laboratoire dans les 24h suivant le prélèvement.
Délai de rendu des résultats :
Maximum 5 jours
Tarif :
1000 DZD TTC
Les diarrhées infectieuses sont des émissions des selles trop fréquentes (> 3/jour) et trop abondantes (> 300 g/ jour) dues à des micro-organismes : bactéries, virus, parasites ou champignons (tableau 1).
Conditions pré analytiques :
Recueillir les selles dans un flacon stérile fourni par le laboratoire (une grosse noix). Pour les bébés : transférer rapidement le contenu de la couche dans le flacon stérile.
Refermer et visser le flacon aussitôt et hermétiquement.
Identifier le flacon avec votre nom et prénom et la date de naissance si cela n’a pas été fait par le laboratoire. Répondre aux questions de cette fiche.
En cas de recherches de bactéries (coproculture)
Réaliser l’examen avant toute prise d’antibiotiques ou arrêtée depuis plus de 48 heures, sauf avis contraire du médecin Apportez le flacon au laboratoire dans les 6h après le recueil ou mettre au réfrigérateur maximum 24h
Pour un examen parasitologique des selles, il est recommandé de réaliser cet examen 3 fois sur une période de 10 jours, faire un régime pauvre en résidus cellulosiques pendant 2 à 3 jours avant le recueil (peu de fruits et de légumes verts, éviter la viande rouge) Préférer un régime lacté (yaourt, fromage), à base de biscottes, riz. Apporter le flacon au laboratoire dans les 2h après le recueil
Délai de rendu des résultats :
Maximum 5 jours
Tarif :
800 DZD TTC
L’examen d’une expectoration consiste à étudier les sécrétions provenant des voies respiratoires profondes et permet la mise en évidence de l’agent responsable d’une infection broncho-pulmonaire.
Conditions pré analytiques :
Le but est de recueillir des glaires et non de la salive. Un prélèvement de mauvaise qualité entraînerait un examen ininterprétable et il faudrait alors le recommencer.
Le recueil est effectué de préférence le matin à jeun, au laboratoire, avant toute prise d’antibiotique ou au moins 48h après la fin du traitement, sauf en cas de signes cliniques aigus, ou sur prescription de votre médecin.
Se rincer bien la bouche.
Après un effort prolongé de toux, recueillir le crachat dans un flacon stérile fourni par le laboratoire. Bien refermer et visser le flacon aussitôt et hermétiquement.
Identifier le flacon avec votre nom, prénom et date de naissance si cela n’a pas été fait par le laboratoire. Ce prélèvement doit être acheminé au laboratoire immédiatement et uniquement le matin car il ne se conserve pas et doit être analysé dans les plus brefs délais.
Délai de rendu des résultats :
5 jours, maximum 15 jours si culture prolongée.
Tarif :
1000 DZD TTC
Liquide pleural, liquide péritonéal, liquide d’ascite, liquide péricardique, liquide de ponction articulaire ou synovial, kystes.
Le prélèvement doit être réalisé si possible avant toute antibiothérapie, dans des conditions d’asepsie rigoureuse, après désinfection soigneuse de la peau pour éviter toute contamination par la flore commensale cutanéomuqueuse au niveau du site de ponction.
Il peut se faire également en per opératoire.
La quantité doit être suffisante à 2 à 5 ml.
Les liquides sont recueillis dans 03 tubes :
01 tube avec anticoagulant héparine pour l’étude biochimique
01 tube avec anticoagulant citrate pour l’étude cytologique
01 tube sec stérile, flacon stérile pour la culture.
Délai de rendu des résultats :
5 jours, maximum 15 jours si culture prolongée.
Tarif :
1200 DZD TTC
Il est recommandé de réaliser cet examen 3 fois sur une période de 10 jours, faire un régime pauvre en résidus cellulosiques pendant 2 à 3 jours avant le recueil (peu de fruits et de légumes verts, éviter la viande rouge) Préférer un régime lacté (yaourt, fromage), à base de biscottes, riz. Apporter le flacon au laboratoire dans les 2h après le recueil
Délai de rendu des résultats :
Sur 3 recueils, maximum 5 jours
Tarif :
800 DA TTC
Recherche d’œufs d’oxyure, (Enterobius vermicularis) ou de taenia (Taenia saginata/solium) sur la marge anale.
Scotch transparent et lisse sur lame : le matin avant toute défécation ou toilette.
Délai de rendu des résultats :
Maximum 24h
Tarif :
800 DA TTC
Prélèvement de squames, poils, cheveux, ongles
Cultures et examen au microscope
Délai de rendu des résultats :
Entre 3 à 5 semaines
Tarif :
1000 DA TTC
Examen au microscope permet de visualiser le sarcopte, les œufs ou les larves.
Délai de rendu des résultats :
maximum 3 jours
Tarif :
1000 DA TTC
La recherche de malassezia furfur peut être envisagée en cas de : Pityriasis versicolor. Dans sa forme habituelle, il se présente comme une dermatose dont la lésion élémentaire est constituée de macules de couleur chamois à brune, finement squameuses. Malassezia furfur est le principal agent de pityriasis versicolor.
Délai de rendu des résultats :
Maximum 24h
Tarif :
800 DA TTC
Recherche de plasmodium falciparum, vivax, ovale, malariae par test TRD et examen au microscope après coloration MGG (FSP, goutte épaisse).
Délai de rendu des résultats :
Maximum 24h
Tarif :
1000 DA TTC
Examen au microscope
Délai de rendu des résultats :
maximum 3 jours
Tarif :
1000 DA TTC